Les fourmis
Vous connaissez sûrement l’histoire de cette petite bête capable de transporter jusqu’a 100 fois sont poids…?? Je vais vous en raconter une autre, celle du chinois qui pour gagner ses quelques Yuan mensuels « joue » a la fourmi.
En arrivant ici, une des premières choses qui m’a marque fut la diversité des moyens de locomotion. Il y a des voitures plus ou moins belles…des taxis plus ou moins attrayants…des camions plus ou moins dangereux…des deux roues plus ou moins sécurisant et…des « trois roues » !!??
Parmi les plus étonnants, on trouve les véhicules que nous appellerons Transporteurs.
Les poids lourd de la catégorie sont les camions : le plus souvent tout pourris, très bruyants et polluants ceux-ci peuvent transporter des marchandises ou des humains. Dans les deux cas ils sont souvent bondes. Il n’est pas rare de croiser de ces mastodontes dont la marchandise déborde sur les cotes, une montagne de produits (déchets, biens de conso, matières premières…) tenus le plus souvent par une petite « ficelle », seul rempart face a la catastrophe qui guette toute personne croisant leur route.
Mais intéressons nous à nos amis les fourmis et faisons un peu d’anthropomorphisme. On en croise partout sur la route, chevauchant leur tricycle valeureusement, ceux-ci n’ont pas vraiment la chance d’être ne du bon cote de la barrière. En bas de l’échelle (« Il y a toujours plus profond qu’le fond » Mano Solo) ils ont pour mission de transporter un certain nombre de substances le plus souvent recyclables : Polystyrène, papier, verre, métaux, plastiques…etc. Ils font le plein de marchandises chez les particuliers, aux portes des entreprises ou dans des déchetteries, chargent leur « trois roues » et zou, ils pédalent pour emmener tout ça …je ne sais ou ; la ou sont les usines de retraitement je présume… !!?? Ils sont capables pour bien peu d’argent de charger des quantités inimaginables de biens en décomposition. Ils peuvent parfois tracter à la force de leurs mollets des volumes…ppfffttt… gigantesques (5m3, 8m2…??Je ne sais pas, mais c’est impressionnant).
L’image est souvent frappante, tel une fourmi transportant une noisette sur son dos, ces hommes transportent des détritus sur leurs triporteurs. Comme chez les fourmis, il y a les reines, les guerrières et les ouvrières…
Alors remercions haut et fort ces ouvrières qui à la sueur de leur front, permettent à la mégapole chinoise de recycler une partie de ses déchets et de garder ainsi un visage propre…